Boekverslag: L'etranger
L?Etranger - Albert Camus (1942)
Analyse:
Premi?re partie
Meursault, le narrateur, est un jeune et modeste employ? de bureau habitant Alger. Le r?cit commence le jour de la mort de sa m?re. Au petit matin, il re?oit un t?l?gramme de l'asile de vieillards de Marengo, situ? ? quatre-vingt kilom?tres d'Alger lui annon?ant son d?c?s. Elle y s?journait depuis trois ans.
Meursault demande et obtient un cong? de quarante huit heures et va d?jeuner chez C?leste, un restaurant o? il a l'habitude d'aller.
Vers deux heures de l'apr?s-midi, il prend l'autobus. Il fait chaud, Meursault dort pendant presque tout le voyage. L'asile ?tant ? deux kilom?tres du village, Meursault termine le trajet ? pied. Apr?s les formalit?s, il a une entrevue avec le directeur de l'asile, qu'il ?coute d'une oreille distraite. Ce dernier lui indique que sa m?re n'?tait pas malheureuse ? l'asile. Il lui annonce ?galement que l'enterrement religieux est fix? au lendemain matin.
Puis Meursault se rend dans une salle blanchie ? la chaux o? se trouve entrepos? le corps de sa m?re mais il refuse de voir le corps . Il a une conversation avec le concierge. Cet homme bavard lui raconte sa vie et lui propose de d?ner au r?fectoire. Meursault, d?cline l'invitation. Le concierge lui offre alors un caf? au lait que Meursault accepte.
Puis a lieu la veill?e, interminable : les amis de sa m?re, tous semblables, y assistent. Ils s'installent autour du cercueil et laissent ?chapper des bruits bizarres de leurs bouches ?dent?es. Une vieille femme pleure sans cesse. Meursault a la d?sagr?able impression que ces vieillards sont l? pour le juger.
Le jour se l?ve. Meursault admire la beaut? de ce nouveau matin. Apr?s une toilette rapide et un nouveau caf? au lait que lui a pr?par? le concierge, le narrateur se rend chez le directeur o? il accomplit de nouvelles formalit?s administratives. Puis le cort?ge fun?bre se rend vers l'?glise du village, situ?e ? trois quarts d'heure de marche. Un vieillard suit p?niblement le cort?ge, il s'agit de Thomas P?rez, un compagnon d'asile de la m?re de Meursault. les voisins se moquaient d'eux en les appelant "les fianc?s". La chaleur est insoutenable. L'enterrement d?file comme un songe dans l'esprit de Meursault : l'?glise, le cimeti?re, l'?vanouissement du vieux P?rez, l'attente, puis la joie quand l'autobus le ram?ne enfin ? Alger.
Meursault a enterr? sa m?re sans larmes et n'a pas voulu simuler un chagrin qu?il n??prouvait pas.
A son r?veil , le samedi, Meursault essaye de comprendre le m?contentement de son patron : deux jours de cong? pour l'enterrement de sa m?re , puis les deux jours de week-end, cela fait quatre jours d'absence. D?s?uvr?, Il d?cide d'aller se baigner au port. Il y rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avait "eu envie ? l'?poque". Ils nagent, s'amusent dans l'eau. Leurs corps s'effleurent. Puis ils s'endorment ensemble sur une bou?e, Meursault posant sa t?te sur le ventre de Marie. Quand ils se rehabillent, Marie d?couvre , en voyant sa cravate noire, que Meursault est en deuil. Elle montre sa surprise lorsqu'elle apprend qu'il a perdu sa m?re la veille. Le soir, ils vont au cin?ma voir un film de Fernandel. Pendant la s?ance il lui caresse les seins et l'embrasse. Ils passent la nuit ensemble. Le dimanche matin elle part avant son r?veil. Meursault reste au lit toute la matin?e ? fumer des cigarettes. Le midi il fait cuire des ?ufs et les mange ? m?me le plat. D?s?uvr?, il passe tout l?apr?s-midi ? son balcon, et observe les all?es et venues des gens de son quartier. Le soir, "j'ai pens? que c'?tait toujours un dimanche de tir?, que maman ?tait maintenant enterr?e, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de chang?".
Le lundi, Meursault retourne au bureau. Apr?s une matin?e banale, il d?jeune comme d'habitude chez C?leste avec son coll?gue Emmanuel. Puis sieste chez lui, et retour au bureau en tram, o? il travaille "tout l'apr?s-midi"; le soir, le plaisir simple de rentrer chez lui en marchant le long des quais.
Dans l'escalier de son immeuble, Meursault rencontre le vieux Salamano, son voisin de palier, accompagn? de son chien, un ?pagneul couvert de cro?tes, qui ne le quitte pas, et qu'il injurie ; cela fait huit ans que Meursault assiste quotidiennement ? cette sc?ne immuable. Puis d?s qu'il a quitt? Salamano, son autre voisin de palier, Raymond Sint?s, l'invite ? venir "manger un morceau" avec lui ; soup?onn? d'?tre un souteneur, ce voisin a mauvaise r?putation. il porte ce soir-l? un pansement ? la main : il s'est fait blesser au cours d'une rixe dont il fait le r?cit . Raymond Sint?s se confie ? Meursault : l'homme avec qui il s'est battu est le fr?re d'une femme qu'il "entretient ", et qu'il veut punir parce qu'il s'est aper?u " qu'il y avait de la "tromperie". il veut lui ?crire une lettre, pour la faire revenir, et ensuite l'humilier. Il demande ? Meursault de r?diger cette lettre et ainsi l'aider ? r?aliser sa vengeance . Meursault l'?crit. Raymond est satisfait et reconnaissant : "Maintenant, tu es un vrai copain".
La semaine s'ach?ve. Meursault a bien travaill?. C'est samedi, il retrouve Marie. Ils prennent le bus pour aller ? la plage situ?e ? quelques kilom?tres d'Alger. Le soleil ; l'eau, le go?t du sel, et les jeux amoureux dans les vagues : " Sa langue rafra?chissait mes l?vres et nous nous sommes roul?s dans les vagues pendant un moment." Tous deux reviennent chez Meursault : "J'avais laiss? ma fen?tre ouverte et c'?tait bon de sentir la nuit d'?t? couler sur nos corps bruns".
Le dimanche matin, Marie est rest?e. Elle souhaite savoir si Meursault l'aime ? Il lui " a r?pondu que cela ne voulait rien dire, mais qu'il (lui) semblait que non." Marie a eu l'air triste, puis la bonne humeur est revenue. C'est ? ce moment-l?, qu'ils entendent les bruits d'une dispute chez Raymond ; celui-ci frappe une femme en l'injuriant. Meursault et marie sortent sur le palier. L'arriv?e d'un agent met fin ? la dispute. La fille accuse Raymond d'?tre un souteneur, ce qui lui vaut d'?tre convoqu? au commissariat.
Apr?s le d?part de Marie, vers 13 heures, Meursault dort une peu. Puis Raymond vient le voir. Il est heureux de sa vengeance et lui demande de venir t?moigner. Meursault accepte. Ils sortent ensemble l'apr?s-midi. Meursault trouve que "c'est un bon moment". ? leur retour, ils trouvent Salamano sans son chien. Le vieil homme est compl?tement d?sempar? et leur explique comment celui-ci s'est sauv?. Les deux hommes le rassurent et lui indiquent que le chien a pu s'?garer, mais qu'il allait revenir.
Le soir, Salamano vient rendre visite ? Meursault,. "Puis il m'a dit : "Bonsoir". Il a form? sa porte et je l'ai entendu aller et venir. Son lit a craqu?. Et au bizarre petit bruit qui a travers? la cloison, j'ai compris qu'il pleurait. Je ne sais pas pourquoi j'ai pens? ? maman".
Meursault est au bureau et Raymond l'appelle pour les inviter lui et Marie ? passer le dimanche suivant chez un ami, dans un cabanon au bord de mer, pr?s d'Alger. Raymond lui indique aussi que toute la journ?e un groupe d'Arabes l'a suivi, parmi lesquels se trouvait le fr?re de son ancienne ma?tresse.
Peu apr?s le patron de Meursault le convoque. Il propose de l'envoyer ? Paris o? il envisage de cr?er une agence. Meursault montre peu d'enthousiasme et son patron lui reproche son indiff?rence et son manque d'ambition.
Le soir Marie vient chercher Meursault et lui demande s'il veut se marier avec elle. Meursault lui explique que cela n'a aucune importance et que si elle d?sire ils peuvent tr?s bien se marier. Puis les deux amants se s?parent car Marie " avait ? faire".
D?ner chez C?leste, ? la m?me table qu'une petite femme affair?e qui a un comportement d'automate. De retour chez lui, sur le pas de la porte, Meursault retrouve Salamano, qui lui annonce que son chien est d?finitivement perdu. Ils ?voquent le chien, puis Salamano parle de sa jeunesse, de son ambition d'alors, de sa femme et de chien qu'il avait acquis ? la mort de celle-ci. Puis il ?voque la m?re de Meursault : dans le quartier, on l'a mal jug? quand il l'a mise ? l'asile, mais lui, Salamano, connaissait bien Meursault et il savait qu'il aimait beaucoup sa m?re. Pour la premi?re fois depuis qu'ils se connaissaient, les deux hommes ?changent une poign?e de main.
Le dimanche. Marie appelle Meursault et le r?veille. Ils frappent ensuite ? la porte de Raymond. La veille, Meursault a t?moign? au commissariat que la fille avait "manqu?" ? Raymond. Marie est heureuse de passer la journ?e au bord de la mer avec Meursault. Au moment o? ils vont prendre l'autobus, Raymond aper?oit sur le trottoir d'en face un groupe d'Arabes ( dont le "type" de Raymond) qui les regardent . Ils prennent l'autobus pour se rendre chez l'ami de Raymond, Masson, un grand gaillard sympathique. C'est en plaisantant qu'ils arrivent au cabanon de Masson, situ? ? l'extr?mit? de la plage. Il attend ses invit?s en compagnie de sa femme, une "petite femme ronde ? l'accent parisien". Masson , Meursault et Marie partent se baigner. Meursault et Marie nagent ensemble ( " nous nous sentions d'accord dans nos gestes et dans notre consentement") puis s'allongent au soleil. Le d?jeuner est arros?, il est encore t?t et l'?clat du soleil sur la mer est insoutenable. Pendant que Marie aide Mme Masson ? faire la vaisselle, Meursault, Raymond et Masson vont se promener sur la plage. Tout au bout, ils aper?oivent soudain deux Arabes. "C'est lui", dit Raymond reconnaissant son adversaire. Raymond frappe " son type" et Masson s'occupe de l'autre. Meursault ne prend pas part ? la bagarre. L'un des Arabes a tir? un couteau, Raymond est bless?, sans gravit?. Il part se faire soigner chez un m?decin . Meursault, lui , reste avec les femmes. A son retour, vers une heure et demie, Raymond retourne sur la plage, Meursault l'accompagne. Les deux Arabes sont encore l?, allong?s pr?s d'une source. Raymond provoque son adversaire mais Meursault , par pr?caution, l'oblige ? lui remettre son revolver. Les deux Arabes se retirent tranquillement. La chaleur est insoutenable. A peine de retour au cabanon, Meursault ?prouve le besoin de revenir se promener sur la plage, et il se dirige vers le coin ombrag? de la source pour y trouver un peu de fra?cheur. Le "type" de Raymond est revenu. Du fait du soleil ?crasant, Meursault va vivre la suite des ?v?nements dans une esp?ce de semi-conscience ; il serre le revolver de Raymond dans sa poche, envisage de faire demi-tour, mais sent la plage "vibrante de soleil" qui se presse derri?re lui ; l'Arabe tire son couteau, la lumi?re gicle sur l'acier ; les yeux aveugl?s de sueur, la main de Meursault se crispe sur le revolver, le coup part. "C'est l?, dans le bruit ? la fois sec et assourdissant, que tout a commenc?. J'ai secou? la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais d?truit l'?quilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage o? j'avais ?t? heureux. Alors, j'ai tir? encore quatre fois sur un corps inerte o? les balles s'enfon?aient sans qu'il y par?t. Et c'?tait comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur".
Deuxi?me partie
Meursault est arr?t? et subit plusieurs interrogatoires au commissariat, puis chez le juge d'instruction. Trouvant son affaire " tr?s simple" Meursault ne juge pas utile de prendre un avocat. On lui en d?signe un d'office. Il questionne Meursault sur sa m?re et les sentiments qu'il avait pour elle. Les propos ? la fois sinc?res et na?fs de Meursault g?nent son avocat. Nouvel interrogatoire chez le juge. Il lui demande lui aussi s'il aimait sa m?re. Il souhaiterait ?galement comprendre pourquoi il a attendu entre le premier et les quatre autres coups de feu. Meursault ne manifeste aucun regret, et reste muet. Le juge, lui, est f?brile. Il invoque Dieu et le Christ et brandit un crucifix. . L'instruction, va durer onze mois. Maintenant que l'avocat y assiste , Meursault a l'impression d'en ?tre un peu exclus " Le juge discutait des charges avec mon avocat. Mais en v?rit?, ils ne s'occupaient jamais de moi en ces moments-l?".
Le jour de son arrestation, Meursault se retrouve enferm? avec d'autres prisonniers. Puis tr?s vite, il se retrouve seul dans une cellule. De sa fen?tre, il peut voir la mer. Visite de Marie au parloir. Le bruit des autres conversations de prisonniers couvre les paroles de Marie. Meursault a du mal ? se concentrer . Il ne lui r?pond que par des monosyllabes. Pourtant , il aimerait tant la prendre dans ses bras.
Puis Marie lui envoie une lettre, ce sera l'unique. Meursault souffre au d?but de cette privation de libert? . La mer lui manque, il a envie de cigarettes, il a des d?sirs de femme. Puis il s'habitue peu ? peu aux privations et ne se trouve "pas trop malheureux". Pour tuer le temps dans sa cellule : il dort, il lit, il songe ? ses souvenirs, et lit et relit un fait divers trouv? par hasard sur un vieux morceau de journal sous son matelas. Un soir il se regarde dans le miroir de sa gamelle : " Il m'a sembl? que mon image restait s?rieuse, alors m?me que j'essayais de lui sourire."
Le proc?s aux assises a lieu en juin. "Les d?bats se sont ouverts avec, au dehors, tout le plein de soleil." .Le matin, Meursault se confie ? un gendarme et lui avoue l'int?r?t qu'il ?prouve ? assister ? un proc?s. Il n'a jamais eu l'occasion d'y participer. La salle du tribunal est bond?e. On se presse pour le voir. Meursault d?couvre l'assistance depuis son box d'accus? . il y a les jur?s align?s comme sur une banquette de tramway, les journalistes, la cour, les t?moins. Les rires, la f?brilit? qui r?gne dans cette salle, et les conversations semblent l'exclure : il se sent de trop.
Entr?e de la cour. La s?ance d?bute par des questions administratives, puis c'est l'?nonc? des faits. Le pr?sident interroge Meursault sur sa m?re, sur le meurtre de l'Arabe. Les t?moins d?filent les uns apr?s les autres : le directeur de l'asile, le concierge, Thomas Perez. Le tribunal apprend que Meursault n'a pas pleur? ? l'enterrement de sa m?re, qu'il a refus? de la voir une derni?re fois, et qu'il a fum? dans la morgue. La salle est d?concert?e, le procureur, lui, savoure sa victoire. C?leste, vient ? la barre et peut juste confier que ce qui arrive ? Meursault est un "malheur" ; il ne peut en dire plus. Harcel?e par le procureur, Marie avoue que sa "liaison irr?guli?re" avec Meursault date du lendemain de l'enterrement, et qu'ils sont all?s le soir m?me de leur rencontre voir un film de Fernandel. Puis elle craque, parce " qu'on la for?ait ? dire le contraire de ce qu'elle pensait." Le procureur en conclut "que le lendemain de la mort de sa m?re, cet homme prenait des bains, commen?ait une liaison irr?guli?re et allait rire devant un film comique." Le tribunal accorde ensuite peu d'attention aux t?moignages de Masson et de Salamano . Puis l'avocat g?n?ral r?v?le ? la cour que Raymond est un "souteneur" ; Meursault a ?crit la lettre qui est ? l'origine du drame, il a fourni un t?moignage de complaisance en faveur de Raymond : ces deux hommes sont complices, et le crime de Meursault est ?videmment un crime crapuleux. Les derniers propos du procureur sont accablants : "J'accuse cet homme d'avoir enterr? sa m?re avec un c?ur de criminel". L'avocat proteste. A la r?action de son avocat, Meursault comprend que le proc?s tourne mal. Puis l'audience est lev?e, Meursault regagne sa cellule.
Meursault se sent exclu de ce proc?s, aussi bien des plaidoiries de son avocat que celles du procureur. Il assiste au proc?s comme s'il y ?tait ?tranger. On parle de lui, mais sans jamais lui demander son avis. Quelques points cependant ?veillent son int?r?t. Ainsi le procureur qui l'accuse d'avoir pr?m?dit? son crime. :l'indiff?rence qu'il a manifest? ? la mort de sa m?re prouve son "insensibilit?" . Le procureur va m?me jusqu'? assimiler son crime ? celui du parricide qui sera jug? le lendemain : Meursault est un monstre, qui n'a "rien ? faire avec une soci?t?" dont il m?conna?t "les r?gles les plus essentielles". Emport? par sa d?monstration, le procureur r?clame la t?te de l'accus?. Le pr?sident demande ensuite ? Meursault s'il souhaite apporter un commentaire. Pour la premi?re fois, l'accus? demande la parole. Il indique qu'il n'avait pas l'intention de tuer l'arabe et que ce crime a eu lieu ? cause du soleil. Il prend conscience du ridicule de la situation : la salle ?clate de rire.
L'avocat plaide les circonstances att?nuantes. Il vante les qualit?s morales de Meursault. Mais celui-ci est ailleurs, il ne l'?coute plus ; sa vie lui revient en m?moire. Il ?prouve une grande lassitude. Puis on s'empresse autour de son avocat pour le f?liciter. Pendant les d?lib?rations ce dernier se montre confiant, il croit en un verdict favorable. Une longue attente, un brouhaha, le silence de la salle, enfin le pr?sident fait lecture de la condamnation : Meursault aura "la t?te tranch?e sur une place publique au nom du peuple fran?ais".
Meursault refuse pour la troisi?me fois de voir l'aum?nier. Il pense au "m?canisme implacable" qui le conduira ? la mort, ? ses chances de s'y soustraire. Apprendre qu'une seule fois, la roue s'est arr?t?e, que le condamn? ? mort est parvenu ? s'?chapper, lui suffirait : " mon c?ur aurait fait le reste". Il se souvient de son p?re qui avait assist? ? une ex?cution capitale. Lui s'il ?tait libre, il irait assister ? toutes. Il pense ? tous ?l?ments de la mise en sc?ne : la guillotine, l'aube ... Meursault sait que c'est ? l'aube que les bourreaux viendront le chercher. Lorsque le matin arrive, il sait qu'il a gagn? un jour de sursis suppl?mentaire. Il lui arrive m?me de songer ? l'?ventualit? d'une gr?ce. Cette pens?e le remplit d'une joie insens?e.
Meursault pense ? Marie, qui a cess? de lui ?crire, quand l'aum?nier p?n?tre dans sa cellule. La conversation s'engage entre les deux hommes. Les paroles de douceur et d?espoir de l'aum?nier mettent Meursault hors de lui. L'aum?nier insiste pour que Meursault se repente, mais le condamn? ? mort lui r?pond qu'il ne sait m?me pas ce qu'est le p?ch?. En le quittant l'aum?nier indique ? Meursault son intention de prier pour lui. Meursault se pr?cipite sur l?aum?nier, le saisit au collet et l?insulte. Apr?s son d?part, Meursault retrouve le calme et se laisse transporter par la nuit estivale : "Devant cette nuit charg?e de signes et d??toiles, je m?ouvrais pour la premi?re fois ? la tendre indiff?rence du monde. De l??prouver si pareil ? moi, si fraternel enfin, j?ai senti que j?avais ?t? heureux, et que je l??tais encore. Pour que tout soit consomm?, pour que je me sente moins seul, il me restait ? souhaiter qu?il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon ex?cution et qu?ils m?accueillent avec des cris de haine".
Personnages:
Meursault:
Le personnage principal. Il est le passe-plat pour les ide?s de l'auteur. Quelques moments le lecteur pense que Meursault est fou, mais aux autres on pense que il est tr?s intelligent. C'est parce que il a les ide?s ?trange (le titre?? l'etranger). Il pense tr?s bizarre de sa relation avec Marie, ? si elle le d?sirait, nous pouvions nous marrier ?. ?a montre que ne rien lui inter?sse. Mais il est tr?s jolie. Il peut faire beaucoupes des amies. (Salamon, C?leste, Raymond, Masson et Marie??.).
Il est aussi tr?s honn?te. C'est parce que ?a que le lecteur peut avoir confiance en tout Meursault pense et dit. ?a, c'est positive, mais parce que il dit que il n'a pas des ?motions pour sa m?re, il est condamn?., il est condamn? par son honn?te?.. : ?Il m'a demande si j'avais eu de la peine ce jour l?. Cette question m'a beaucoup ?tonn? et il me semblait que j'aurais ?t? tr?s gen? si j'avais eu ? la poser (..) Sans doute, j'amais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les etres sains avaient plus ou moins souhait? la mort de ceux qu'ils aimaient. Ici, l'avocat m'a coup? et a paru tr?s agit?. Il m'a fait promettre de ne pas dire cela ? l'audience, ni chez le magistrat instructeur. ? Le caract?re plus importante est que Meursault est ? ?trang? ? des choses de sa vie. Il a un certaine distance.
Marie Cordona:
La meilleure amie de Meursault. Elle veut se marier avec lui. Elle sait que Meursault est ?trang? du monde, mais elle dit que c'est parce que ?a que elle l'aime. (? Ap?s un autre moment de silence, elle a murmur? que j'?tais bizarre, qu'elle m 'aimait sans doute ? cause de cela, mais que peut-?tre un jour je la d?gouterais pour les m?mes raisons. ?)
Quand Meursault est dans le prison, elle aime lui toujours. Mais Meursault ne voit pas ?a. Seulement quand il va mourir, il dit que il aime Marie. C'est trop tard.
Raymond Sint?s:
Un ami de Meursault. Il est tr?s grande et un combattant. Il est tr?s sombre, et ne parle pas beaucoup. Parce que Meursault a aid? Raymond, il est dans le prison. Raymond trouve que le mort de l'arabe est bien, et c'est parce que ?a que il reste soutenir Meursault.
L'avocat:
Il est le personnage qui doit aider Meursault pour sortir du prison. Le homme ne crois pas pourquoi Meursault a tu? cette homme, mais il soutenir lui. Il n'est pas tr?s bien, ou ne pas comme le accusateur.
L'aum?nier:
Il est le personnage qui veut convertir Meursault. C'est tr?s difficile parce que Meursault ne crois pas dans l'existence de un Dieu. L'aum?nier est aussi l'un qui aide Meursault le mieux, parce que Meursault peut crier contre lui, avant son mort. Le lecteur pense que cette am?nier est tr?s triste, mais c'est seulement parce que Meursault n 'est pas gentil a lui.
Th?mes:
Le id?e principal est un id?e existentialiste. On doit accepter tous qui arrive, quand m?me la morte, pour ?tre heureux. Tout le monde mourira un jour ou un autre, on doit vivre la vie ? l??xtremit?. Dans ce livre la pauvert? est aussi un th?me tr?s importante. La pauvert? est la rue ? bonheur. Quand une personne est pauvre, il peut ?tre heureux sans rien. La existence ?tait la chose tr?s importante, les gens pauvres vivent dans un monde immaterialiste. Le soleil est un symbol dans ce livre qu?est en rapport avec la pauvert?. La pauvert? font voit la beaut? et l?imporance de la nature. La libert? (par la pauvret?) et le beaut? de la nature (du soleil) font de Meursault un ?tranger.
Genre litt?raire:
L'?tranger est un roman philosophique. L?auteur montre son vue sur la vie, ses ide?s absurdes, et ?trang?s.Il demande des questions philosophiques
Meurtsault est un ?tranger dans la soci?t?. Quand il ?tait en prison, il a ?t? confronter avec les normes et valeurs de la vie. Il se r?alise qu?il est comment un ?tranger dans cette monde.
Point de vue:
Le point de vue dans ce livre est la premi?re personne. Le livre consiste de deux parties. Dans la premi?re partie on lit sur ses amis, sa m?re, elle meurt. On peut dire sa vie en general. Dans la deuxi?me partie, on entre dans la monde en prison et on est confront? avec les ide?s extr?es de Camus.
Temps:
L?histoire se passe en Alg?rie. Le temps n?est pas clair, mais je pense que se passe apr?s le deuxi?me guerre mondiale. Pendant cette p?riode l?Alg?rie n??tait pas ind?pendant, les fran?ais ?tait l? encore. L?histore est aussi r?cit chronologiquement.
Lieu:
L?histoire se passe en Alg?rie. Le temps n?est pas clair, mais je pense que se passe apr?s le deuxi?me guerre mondiale. Pendant cette p?riode l?Alg?rie n??tait pas ind?pendant, les fran?ais ?tait l? encore. L?histore est aussi r?cit chronologiquement.
Vocabulaire:
le narrateur - de verteller
r?cit - verslag
d?c?s - overlijden
cong? - verlof
termine - beeindigt
entrevue - gesprek
distraite - verstrooid
fix? - vastgesteld
bavard - kletserig
d?cline - wijst af
cercueil - kist
p?niblement - moeizaam
insoutenable - ondraaglijk
cimeti?re - begraafplaats
?vanouissement - flauwvallen
larmes - tranen
par hasard - bij toeval
en deuil - in rouw
seins - borsten
cuire - bakken
?pagneul - spaniel
souteneur - pooier
rixe - grote ruzie
tromperie - bedrog
vagues - golven
vengeance - wraak
t?moigner - getuigen
cloison - tussenschot
l?acier - het staal
subit - ondergaat
regret - spijt
muet - stom, stil
cellule - cel
bond?e - overvol
f?brilit? - koortsigheid
att?nuantes - verzachtende
aum?nier - aalmoezenier
bourreaux - beulen
se r?pente - boete doet
Nederlandse vertaling
Samenvatting:
1.De hoofdpersoon, een jongeman Meursault, is nogal vreemd van zijn gedrag. Hij is een beetje dubbelzinnig. Ten eerste geeft hij al in de eerste paar regels van het boek aan dat het zijn schuld niet is dat zijn moeder dood is [blz.7: ?Ce n?est pas de ma faute?.], alsof hij aan wordt gevallen of alsof het hem juist kwalijk wordt genomen. Op de dag dat zijn moeder werd begraven, gaf hij geen enkele aandacht aan het gevoel dat hij misschien kon hebben [rouw of liefde], het enige wat wel zijn aandacht kreeg was het landschap en de zonnestralen die wel of geen verschillende schaduwen maakten met verschillende hoekpunten [blz.11: C?est un fr?lement qui m?a r?veill?. en de volgende paar regels en blz.15: Le ciel ?tait d?j? plein de soleil. enz. ]. Bijvoorbeeld in het eerste hoofdstuk [blz. 8] stemt hij er mee in zijn moeder te zien. Op de volgende bladzijde zegt hij dan vervolgens dat hij dat juist niet meer wil [blz.9: ?Non?]. Of op blz.12 staat J??tais tr?s ?tonn? parce que je ne la connaissais pas. Dat vind ik een beetje rare gedragsvertonig, want wat heeft dat er nou mee te maken of je de vrouw wel of niet kent, het was tenslotte een vriendin van zijn moeder. Verderop wordt er aan Maursault gevraagd hoe oud zijn moeder was, waarop hij geen antwoord kon vinden, want hij wist het niet precies [blz.16: ?Comme ?a.?]. Nog wat verder, in het 5e hoofdstuk, wordt er weer zo?n raar trekje vertoond. Ik vind dat Maursault in deze passage een beetje dubbelzinnig is en zichzelf daarbij onwijs tegenspreekt: blz. 40 vanaf Le soir?. En de belangrijkste afwijking van zijn gedrag is natuurlijk dat hij spontaan, alleen maar omdat hij onder de invloed van de zon en de natuur en het zweet en dergelijke was, een man doodschiet [blz.54: Alors, j?ai tir? encore quatre fois sur un corps inerte o? les belles s?enfon?aient sans qu?il y par?t.].
Ik vind eigenlijk dat hij best een eenzaam persoon is. Want volgens mij wordt hij in het boek niet echt begrepen. Want hij begrijpt alles volgens zijn eigen manier [je kan het vergelijken met de keuzes die je zelf kan maken en het bepalen van je eigen doel en zo het vinden van je eigen vrijheid en de moraal , existentialisme]. Volgens mij maakt dat dus allemaal hem juist zo eenzaam, want hij zoekt wel zijn eigen doel/moraal/vrijheid en zo. Zelfs Marie, bijvoorbeeld, die begrijpt hem niet, ze lacht alleen maar een beetje toe. En ook de rechter, wanneer hij aan Meursault vroeg waar zijn advocaat was, dat deze zei dat hij die niet nodig heeft, want zijn zaak was al duidelijk genoeg [J?ai r?pondu que je trouvais mon affaire tr?s simple]. Ik vind dat juist dit en de schaduw van de zon, die er wel of niet is, hem zo vreemd maken, waardoor hij een eenzaam gevoel krijgt, want hij is verliefd op de zon en zo?n liefde is natuurlijk onbeantwoord, want hij heeft gewoon een eigen opvatting op het leven. En dat maakt hem een beetje eenzaam, want niemand begrijpt dat natuurlijk [=absurditeit].
2. Het proces verloopt als volgt: Meursault wordt opgepakt. Eerst weigert hij een advocaat te nemen [blz.57: J?ai r?rondu que je trouvais mon affaire tr?s simple]. Maar dat was tegen de wet, dus krijgt hij een advocaat toegewezen. Niemand begrijpt er iets van, vooral zijn advocaat begrijpt de gang van zaken niet echt [blz. 59: ?Il y a des choses, a-t-il ajout?, qui m??chappent dans votre geste.?]. Een tijdje later komt uiteindelijk het proces. Er worden [bijna] alle personen, die in het boek voorkomen, opgeroepen als getuigen. Tijdens de verschillende aanklachten van de procureur tegen Meursault, riep zijn advocaat: ?Enfin, est-il accus? d?avoir enterr? sa m?re ou d?avoir tu? un homme?? [blz.81]. Het blijkt namelijk dat de procureur Meursault ook voor het begraven van zijn moeder beschuldigt [?Oui, s?est-il ?cri? avec force, j?accuse cet homme d?avoir enterr? une m?re avec un coeur de criminal.?].
Voor deze beschuldigingen gebruikt hij het feit dat:
Meursault heeft de man per ongeluk vermoord [blz.74: J?ai dit que c??tait le hasard.];
Moeder over Meursault klaagde [blz.76: si maman se plaignait de moi] en het hem verweet dat hij haar in het gesticht had gedaan [blz.74: si elle me reprochait de l?avoir mise ? l?asile];
Dat Meursault kalm op de begrafenis was [blz.76: mon calme le jour de l?enterrement.];
Dat hij zijn moeder niet had willen zien en niet had gehuild op de dag van de begrafenis en snel weg was gegaan na de begrafenis [blz. 76: je n?avais pas voulu voir maman, je n?avais pas pleur? une seule fois et j??tais parti aussit?t apr?s l?enterrement sans me recueillir sur sa tombe.];
Dat Meursault niet wist hou oud zijn moeder was, toen het hem op de begrafenis werd gevraagd [blz.76: je ne savais pas l??ge de maman.];
Dat Meursault had gerookt, geslapen en koffie gedronken op de dag van de begrafenis [blz.76: j?avais fum?, j?avais dormi en j?avais pris de caf? au lait.];
Dat Meursault geen gevoelens van rouw heeft getoond op de dag van de begrafenis [blz.84: ?A-t-il seulement exprim? des regrets? Jamais.?].
Uiteindelijk zit hij in dat hij een misdadiger is [blz.76: pour la premi?re fois, j?ai compris que j??tais coupable.]. Hij begrijpt dat zijn leven in de cel ophoudt [blz.63: j?ai senti que j??tais chez moi dans ma chellule et que ma vie s?y arr?te.]. Hij ziet in de vrijheid die hem aangeboden wordt in de cel en de behoefte aan de herinneringen, die ieder mens heeft, om daarmee te kunnen leven in de gevangenis, ook al zijn die herinneringen maar ??n dag oud [blz.68: J?ai compris alors qu?un homme qui n?aurait v?cu qu?un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison.].
De aalmoezenier komt eerst naar de gevangenis om met Meursault te praten. Het blijkt dat Meursault helemaal niet gelovig is en in het begin had hij het nog niet helemaal door dat hijzelf ook een misdadiger is [blz.62: J?allais r?pondre que c?etait justiment parce qu?il s?agissait de criminels. Mais j?ai pens? que moi aussi j??tais comme eux.]. De aalmoezenier gaat dan weg, want Meursault wil niet geholpen worden. Later komt hij weer terug, dat is wanneer Meursault heeft besloten om gratie te vragen, maar ook dan is de poging mislukt tot het helpen. Want Meursault scheldt de aalmoezenier helemaal uit en gaat helemaal tegen hem tekeer, omdat hij het zat was dat-ie steeds over dat gelovige gedoe sprak en hem steeds probeerde te bekeren, en zo, want hij probeerde hem duidelijk te maken dat je alleen in het hiernamaalse na je dood komt en dat je naar dat leven ook moet verlangen. Ik denk dat Meursault weigert om te worden geholpen, omdat hij al dat religieuze gedoe zat is en omdat hij er gewoon geen tijd voor heeft voor het belang dat hem zo nodig in moet worden geboezemd en omdat hij al voor zich heeft vastgesteld dat het maar zo moet zijn. Hij heeft zijn doel gevonden [namelijk zich er bij neerleggen dat hij terechtgesteld zou worden].
Het is mij opgevallen dat Meursaults gedrag in allebei de delen anders is. In het eerste deel geeft hij geen aandacht aan het gevoel [rouw, liefde]. In de tweede helft, en vooral aan het eind, verandert dit. Zijn gevoel komt naar boven. Hij blijft wel nog steeds ongeveer hetzelfde over Marie denken, namelijk dat ze niets met elkaar eigenlijk hebben. Het gevoel was er zo en zo niet, en nu zijn het, behalve het lichaam, ook nog eens de herinneringen die hun gescheiden houden en aan niets elkaar doen herinneren [blz.96: rien ne nous liait et ne nous rappelait l?un ? l?autre.].
Meursault zei dat zijn aard zo in elkaar zit dat hij gewoon geen gevoel toont. In de laatste regels van het boek blijkt dat helemaal niet zo te zijn, dan begint hij namelijk te voelen wat hij al lang had moeten voelen voor zijn moeder.
Volgens mij ervaart hij het leven als ??n grote verlangen naar de natuur, namelijk de zon en haar schaduw. Hij zegt ook dat iedereen verlangt naar de dood van wie zij houden en dat houden dan ook in werkelijkheid niets betekent [blz.58: Sans doute, j?aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les ?tre avaient plus ou moins souhait? la mort de ceux qu?ils aimaient.]. Zijn levensvisie is best te vergelijken met het existentialisme. Het maken van keuzes en het bepalen van je doel komen hier duidelijk in voor. De balans, dat is heel duidelijk te onderscheiden tussen de twee helften. In de eerste helft heeft Meursault een bepaalde doel [heeft dus alles in de hand], dan, wanneer hij de man aan het vermoorden is, raakt opeens die doel uit de balans, omdat hij zijn gevoel los liet gaan, door naar de zon te verlangen [het was dus niet meer rationeel], en toen was het een soort gedwongen keuze, die hij heeft genomen. En dan is het dus een andere doel, die hij heeft gezocht, door de balans te verstoren door zijn eigen toedoen. Ook het anti-religieuze en het niet bestaan van het hiernamaalse en de eenzaamheid en het bepalen van de moraal zijn duidelijk te vergelijken met het existentialisme. Daarnaast laat het boek ook [duidelijk] zien dat Meursault zich, waarschijnlijk onbewust, tegen de maatschappij probeert te verzetten, wat een blik van absurditeit op het leven geeft. Hij is immers eerlijk en heeft een eigen moraal en vrijheid en doel gecre?erd, wat onbegrijpelijk is voor de maatschappij. En hij probeert en wilt niet zich aan de maatschappij aanpassen. Dat geeft de absurditeit in het boek weer. Dus ik vind dat Meursault uit zo?n opvatting het leven bekijkt, net zoals de existentialisten, en het leven ook zo ervaart [eenzaam en onbegrijpelijk voor de anderen], maar onbewust dus absurd.
Hoofdpersonen:
Meursault:
Hij is de hoofdpersoon van het verhaal. Hij is een kantoorbediende in een scheepvaartbedrijf. Het is de persoon waar het verhaal om draait en vanuit zijn ogen is het verhaal geschreven. Het is een vriendelijke jongen die goed kan luisteren en gemakkelijk vrienden maakt. Hij is eerlijk en dat werkt niet altijd in zijn voordeel. Hij is echter vervreemd van alles om hem heen, hij beleeft alles op een zekere afstand. Bijv. De moord die hij pleegt. Die komt tot stand door een samenloop van omstandigheden en door de hitte van de zon. Een goed voorbeeld van dat Meursault ?afwezig? was en de moord niet ziet als een opzettelijke daad waarbij hij psychisch betrokken was.
Marie Cordona:
Zij is de vriendin van Meursault. Hij vraagt haar de dag na de begrafenis van zijn moeder al mee uit. Ze blijft van hem houden als hij in de gevangenis zit en wil met hem trouwen.
Raymond:
Een vriend van Meursault, tevens ook zijn buurman. Een ruige kerel die niet afgeschrikt wordt door een vechtpartij. Hij beschouwt de daad van Meursault als een goede omdat hijzelf ruzie had met het slachtoffer en blijft Meursault tijdens zijn proces bijstaan.
Advocaat van Meursault:
Deze man heeft groot onbegrip voor de daad van Meursault, maar probeert hem alsnog te verdedigen. Helaas is hij niet zo getalenteerd als de openbare aanklager.
Openbare aanklager:
Een man die Meursault haat om zijn daad. Hij zet dan ook alles op alles om Meursault te veroordelen en de rechter en de jury te overtuigen van Meursault?s schuld.
Mr. Thomas Perez:
Een oude man die in het asiel waar Meursault?s moeder in zat goed bevriend was geraakt met haar.
Thema?s:
Het thema van het verhaal is dat alles wat een mens doet, terugkeert naar die persoon. Ergens heeft het verhaal iets consequentialistisch; de gevolgen van je handelingen accepteren.
Het hele verhaal door lijkt het alsof Meursault verdoofd is. Dit is het absurdistische in het verhaal. Meursault doet dingen die nuchter, rationeel denkend mens niet zomaar zou doen. Het lijkt alsof niets hem raakt. De dood van zijn moeder niet en ook de moord die hij pleegt waar hij zijn hand niet voor om draait. Ook als hij ondervraagd wordt waarom hij de moord heeft gepleegd, blijft hij volkomen rustig, niet in het minst bewogen door emoties.
Genre:
Filosofische Roman
De titel slaat op Meursault. Hij is de vreemdeling die nooit menselijke gevoelens heeft gehad. Hij is ongevoelig en onverschillig en hij is altijd de vreemdeling gebleven op het gebied van emoties. Hij heeft nog nooit van iemand gehouden. Hij is vervreemd van de mensheid.
Het verhaal is absurdistisch. Camus was een filosofisch schrijver. Het absurdisme kwam veel voor in literatuur en toneelstukken in de jaren veertig en vijftig.
Er zijn een aantal algemene dingen te zeggen over het absurdisme: een absurdistisch verhaal heeft geen logisch plot of personages in traditionele zin. De personages heebben geen motivatie voor hun handelen. Een manier om de zinloosheid van het bestaan te benadrukken. De afwezigheid van het plot benadrukt de herhalingen van het bestaan. Absurdistische werken stellen de toestand van de mensheid niet ter discussie maar laten die gewoon op zijn ergst zien.
Vertelperspectief:
De verteller is Meursault. Als een boek in de ik-vorm is geschreven is wat er verteld wordt nooit helemaal betrouwbaar omdat het verhaal maar van een kant wordt bekeken. In dit geval door de onschuldige, beetje na?eve maar wel eerlijke ogen van Meursault.
Het verhaal is in de ik-vorm geschreven. 'Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-etre hier, je nais sais pas.' (eerste paar regels van het boek)
Tijd:
Waarschijnlijk rond 1940. Het boek is rond die tijd geschreven dus het verhaal zal zich ook wel in die tijd hebben afgespeeld.
Plaats:
Het verhaal speelt zich in Algiers af. Het is goed te merken door de strenge normen en waarden die gehanteerd worden en omdat de zon zo?n belangrijke rol speelt in het verhaal.
Analyse:
Premi?re partie
Meursault, le narrateur, est un jeune et modeste employ? de bureau habitant Alger. Le r?cit commence le jour de la mort de sa m?re. Au petit matin, il re?oit un t?l?gramme de l'asile de vieillards de Marengo, situ? ? quatre-vingt kilom?tres d'Alger lui annon?ant son d?c?s. Elle y s?journait depuis trois ans.
Meursault demande et obtient un cong? de quarante huit heures et va d?jeuner chez C?leste, un restaurant o? il a l'habitude d'aller.
Vers deux heures de l'apr?s-midi, il prend l'autobus. Il fait chaud, Meursault dort pendant presque tout le voyage. L'asile ?tant ? deux kilom?tres du village, Meursault termine le trajet ? pied. Apr?s les formalit?s, il a une entrevue avec le directeur de l'asile, qu'il ?coute d'une oreille distraite. Ce dernier lui indique que sa m?re n'?tait pas malheureuse ? l'asile. Il lui annonce ?galement que l'enterrement religieux est fix? au lendemain matin.
Puis Meursault se rend dans une salle blanchie ? la chaux o? se trouve entrepos? le corps de sa m?re mais il refuse de voir le corps . Il a une conversation avec le concierge. Cet homme bavard lui raconte sa vie et lui propose de d?ner au r?fectoire. Meursault, d?cline l'invitation. Le concierge lui offre alors un caf? au lait que Meursault accepte.
Puis a lieu la veill?e, interminable : les amis de sa m?re, tous semblables, y assistent. Ils s'installent autour du cercueil et laissent ?chapper des bruits bizarres de leurs bouches ?dent?es. Une vieille femme pleure sans cesse. Meursault a la d?sagr?able impression que ces vieillards sont l? pour le juger.
Le jour se l?ve. Meursault admire la beaut? de ce nouveau matin. Apr?s une toilette rapide et un nouveau caf? au lait que lui a pr?par? le concierge, le narrateur se rend chez le directeur o? il accomplit de nouvelles formalit?s administratives. Puis le cort?ge fun?bre se rend vers l'?glise du village, situ?e ? trois quarts d'heure de marche. Un vieillard suit p?niblement le cort?ge, il s'agit de Thomas P?rez, un compagnon d'asile de la m?re de Meursault. les voisins se moquaient d'eux en les appelant "les fianc?s". La chaleur est insoutenable. L'enterrement d?file comme un songe dans l'esprit de Meursault : l'?glise, le cimeti?re, l'?vanouissement du vieux P?rez, l'attente, puis la joie quand l'autobus le ram?ne enfin ? Alger.
Meursault a enterr? sa m?re sans larmes et n'a pas voulu simuler un chagrin qu?il n??prouvait pas.
A son r?veil , le samedi, Meursault essaye de comprendre le m?contentement de son patron : deux jours de cong? pour l'enterrement de sa m?re , puis les deux jours de week-end, cela fait quatre jours d'absence. D?s?uvr?, Il d?cide d'aller se baigner au port. Il y rencontre par hasard Marie Cardona, une ancienne dactylo de son bureau dont il avait "eu envie ? l'?poque". Ils nagent, s'amusent dans l'eau. Leurs corps s'effleurent. Puis ils s'endorment ensemble sur une bou?e, Meursault posant sa t?te sur le ventre de Marie. Quand ils se rehabillent, Marie d?couvre , en voyant sa cravate noire, que Meursault est en deuil. Elle montre sa surprise lorsqu'elle apprend qu'il a perdu sa m?re la veille. Le soir, ils vont au cin?ma voir un film de Fernandel. Pendant la s?ance il lui caresse les seins et l'embrasse. Ils passent la nuit ensemble. Le dimanche matin elle part avant son r?veil. Meursault reste au lit toute la matin?e ? fumer des cigarettes. Le midi il fait cuire des ?ufs et les mange ? m?me le plat. D?s?uvr?, il passe tout l?apr?s-midi ? son balcon, et observe les all?es et venues des gens de son quartier. Le soir, "j'ai pens? que c'?tait toujours un dimanche de tir?, que maman ?tait maintenant enterr?e, que j'allais reprendre mon travail et que, somme toute, il n'y avait rien de chang?".
Le lundi, Meursault retourne au bureau. Apr?s une matin?e banale, il d?jeune comme d'habitude chez C?leste avec son coll?gue Emmanuel. Puis sieste chez lui, et retour au bureau en tram, o? il travaille "tout l'apr?s-midi"; le soir, le plaisir simple de rentrer chez lui en marchant le long des quais.
Dans l'escalier de son immeuble, Meursault rencontre le vieux Salamano, son voisin de palier, accompagn? de son chien, un ?pagneul couvert de cro?tes, qui ne le quitte pas, et qu'il injurie ; cela fait huit ans que Meursault assiste quotidiennement ? cette sc?ne immuable. Puis d?s qu'il a quitt? Salamano, son autre voisin de palier, Raymond Sint?s, l'invite ? venir "manger un morceau" avec lui ; soup?onn? d'?tre un souteneur, ce voisin a mauvaise r?putation. il porte ce soir-l? un pansement ? la main : il s'est fait blesser au cours d'une rixe dont il fait le r?cit . Raymond Sint?s se confie ? Meursault : l'homme avec qui il s'est battu est le fr?re d'une femme qu'il "entretient ", et qu'il veut punir parce qu'il s'est aper?u " qu'il y avait de la "tromperie". il veut lui ?crire une lettre, pour la faire revenir, et ensuite l'humilier. Il demande ? Meursault de r?diger cette lettre et ainsi l'aider ? r?aliser sa vengeance . Meursault l'?crit. Raymond est satisfait et reconnaissant : "Maintenant, tu es un vrai copain".
La semaine s'ach?ve. Meursault a bien travaill?. C'est samedi, il retrouve Marie. Ils prennent le bus pour aller ? la plage situ?e ? quelques kilom?tres d'Alger. Le soleil ; l'eau, le go?t du sel, et les jeux amoureux dans les vagues : " Sa langue rafra?chissait mes l?vres et nous nous sommes roul?s dans les vagues pendant un moment." Tous deux reviennent chez Meursault : "J'avais laiss? ma fen?tre ouverte et c'?tait bon de sentir la nuit d'?t? couler sur nos corps bruns".
Le dimanche matin, Marie est rest?e. Elle souhaite savoir si Meursault l'aime ? Il lui " a r?pondu que cela ne voulait rien dire, mais qu'il (lui) semblait que non." Marie a eu l'air triste, puis la bonne humeur est revenue. C'est ? ce moment-l?, qu'ils entendent les bruits d'une dispute chez Raymond ; celui-ci frappe une femme en l'injuriant. Meursault et marie sortent sur le palier. L'arriv?e d'un agent met fin ? la dispute. La fille accuse Raymond d'?tre un souteneur, ce qui lui vaut d'?tre convoqu? au commissariat.
Apr?s le d?part de Marie, vers 13 heures, Meursault dort une peu. Puis Raymond vient le voir. Il est heureux de sa vengeance et lui demande de venir t?moigner. Meursault accepte. Ils sortent ensemble l'apr?s-midi. Meursault trouve que "c'est un bon moment". ? leur retour, ils trouvent Salamano sans son chien. Le vieil homme est compl?tement d?sempar? et leur explique comment celui-ci s'est sauv?. Les deux hommes le rassurent et lui indiquent que le chien a pu s'?garer, mais qu'il allait revenir.
Le soir, Salamano vient rendre visite ? Meursault,. "Puis il m'a dit : "Bonsoir". Il a form? sa porte et je l'ai entendu aller et venir. Son lit a craqu?. Et au bizarre petit bruit qui a travers? la cloison, j'ai compris qu'il pleurait. Je ne sais pas pourquoi j'ai pens? ? maman".
Meursault est au bureau et Raymond l'appelle pour les inviter lui et Marie ? passer le dimanche suivant chez un ami, dans un cabanon au bord de mer, pr?s d'Alger. Raymond lui indique aussi que toute la journ?e un groupe d'Arabes l'a suivi, parmi lesquels se trouvait le fr?re de son ancienne ma?tresse.
Peu apr?s le patron de Meursault le convoque. Il propose de l'envoyer ? Paris o? il envisage de cr?er une agence. Meursault montre peu d'enthousiasme et son patron lui reproche son indiff?rence et son manque d'ambition.
Le soir Marie vient chercher Meursault et lui demande s'il veut se marier avec elle. Meursault lui explique que cela n'a aucune importance et que si elle d?sire ils peuvent tr?s bien se marier. Puis les deux amants se s?parent car Marie " avait ? faire".
D?ner chez C?leste, ? la m?me table qu'une petite femme affair?e qui a un comportement d'automate. De retour chez lui, sur le pas de la porte, Meursault retrouve Salamano, qui lui annonce que son chien est d?finitivement perdu. Ils ?voquent le chien, puis Salamano parle de sa jeunesse, de son ambition d'alors, de sa femme et de chien qu'il avait acquis ? la mort de celle-ci. Puis il ?voque la m?re de Meursault : dans le quartier, on l'a mal jug? quand il l'a mise ? l'asile, mais lui, Salamano, connaissait bien Meursault et il savait qu'il aimait beaucoup sa m?re. Pour la premi?re fois depuis qu'ils se connaissaient, les deux hommes ?changent une poign?e de main.
Le dimanche. Marie appelle Meursault et le r?veille. Ils frappent ensuite ? la porte de Raymond. La veille, Meursault a t?moign? au commissariat que la fille avait "manqu?" ? Raymond. Marie est heureuse de passer la journ?e au bord de la mer avec Meursault. Au moment o? ils vont prendre l'autobus, Raymond aper?oit sur le trottoir d'en face un groupe d'Arabes ( dont le "type" de Raymond) qui les regardent . Ils prennent l'autobus pour se rendre chez l'ami de Raymond, Masson, un grand gaillard sympathique. C'est en plaisantant qu'ils arrivent au cabanon de Masson, situ? ? l'extr?mit? de la plage. Il attend ses invit?s en compagnie de sa femme, une "petite femme ronde ? l'accent parisien". Masson , Meursault et Marie partent se baigner. Meursault et Marie nagent ensemble ( " nous nous sentions d'accord dans nos gestes et dans notre consentement") puis s'allongent au soleil. Le d?jeuner est arros?, il est encore t?t et l'?clat du soleil sur la mer est insoutenable. Pendant que Marie aide Mme Masson ? faire la vaisselle, Meursault, Raymond et Masson vont se promener sur la plage. Tout au bout, ils aper?oivent soudain deux Arabes. "C'est lui", dit Raymond reconnaissant son adversaire. Raymond frappe " son type" et Masson s'occupe de l'autre. Meursault ne prend pas part ? la bagarre. L'un des Arabes a tir? un couteau, Raymond est bless?, sans gravit?. Il part se faire soigner chez un m?decin . Meursault, lui , reste avec les femmes. A son retour, vers une heure et demie, Raymond retourne sur la plage, Meursault l'accompagne. Les deux Arabes sont encore l?, allong?s pr?s d'une source. Raymond provoque son adversaire mais Meursault , par pr?caution, l'oblige ? lui remettre son revolver. Les deux Arabes se retirent tranquillement. La chaleur est insoutenable. A peine de retour au cabanon, Meursault ?prouve le besoin de revenir se promener sur la plage, et il se dirige vers le coin ombrag? de la source pour y trouver un peu de fra?cheur. Le "type" de Raymond est revenu. Du fait du soleil ?crasant, Meursault va vivre la suite des ?v?nements dans une esp?ce de semi-conscience ; il serre le revolver de Raymond dans sa poche, envisage de faire demi-tour, mais sent la plage "vibrante de soleil" qui se presse derri?re lui ; l'Arabe tire son couteau, la lumi?re gicle sur l'acier ; les yeux aveugl?s de sueur, la main de Meursault se crispe sur le revolver, le coup part. "C'est l?, dans le bruit ? la fois sec et assourdissant, que tout a commenc?. J'ai secou? la sueur et le soleil. J'ai compris que j'avais d?truit l'?quilibre du jour, le silence exceptionnel d'une plage o? j'avais ?t? heureux. Alors, j'ai tir? encore quatre fois sur un corps inerte o? les balles s'enfon?aient sans qu'il y par?t. Et c'?tait comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur".
Deuxi?me partie
Meursault est arr?t? et subit plusieurs interrogatoires au commissariat, puis chez le juge d'instruction. Trouvant son affaire " tr?s simple" Meursault ne juge pas utile de prendre un avocat. On lui en d?signe un d'office. Il questionne Meursault sur sa m?re et les sentiments qu'il avait pour elle. Les propos ? la fois sinc?res et na?fs de Meursault g?nent son avocat. Nouvel interrogatoire chez le juge. Il lui demande lui aussi s'il aimait sa m?re. Il souhaiterait ?galement comprendre pourquoi il a attendu entre le premier et les quatre autres coups de feu. Meursault ne manifeste aucun regret, et reste muet. Le juge, lui, est f?brile. Il invoque Dieu et le Christ et brandit un crucifix. . L'instruction, va durer onze mois. Maintenant que l'avocat y assiste , Meursault a l'impression d'en ?tre un peu exclus " Le juge discutait des charges avec mon avocat. Mais en v?rit?, ils ne s'occupaient jamais de moi en ces moments-l?".
Le jour de son arrestation, Meursault se retrouve enferm? avec d'autres prisonniers. Puis tr?s vite, il se retrouve seul dans une cellule. De sa fen?tre, il peut voir la mer. Visite de Marie au parloir. Le bruit des autres conversations de prisonniers couvre les paroles de Marie. Meursault a du mal ? se concentrer . Il ne lui r?pond que par des monosyllabes. Pourtant , il aimerait tant la prendre dans ses bras.
Puis Marie lui envoie une lettre, ce sera l'unique. Meursault souffre au d?but de cette privation de libert? . La mer lui manque, il a envie de cigarettes, il a des d?sirs de femme. Puis il s'habitue peu ? peu aux privations et ne se trouve "pas trop malheureux". Pour tuer le temps dans sa cellule : il dort, il lit, il songe ? ses souvenirs, et lit et relit un fait divers trouv? par hasard sur un vieux morceau de journal sous son matelas. Un soir il se regarde dans le miroir de sa gamelle : " Il m'a sembl? que mon image restait s?rieuse, alors m?me que j'essayais de lui sourire."
Le proc?s aux assises a lieu en juin. "Les d?bats se sont ouverts avec, au dehors, tout le plein de soleil." .Le matin, Meursault se confie ? un gendarme et lui avoue l'int?r?t qu'il ?prouve ? assister ? un proc?s. Il n'a jamais eu l'occasion d'y participer. La salle du tribunal est bond?e. On se presse pour le voir. Meursault d?couvre l'assistance depuis son box d'accus? . il y a les jur?s align?s comme sur une banquette de tramway, les journalistes, la cour, les t?moins. Les rires, la f?brilit? qui r?gne dans cette salle, et les conversations semblent l'exclure : il se sent de trop.
Entr?e de la cour. La s?ance d?bute par des questions administratives, puis c'est l'?nonc? des faits. Le pr?sident interroge Meursault sur sa m?re, sur le meurtre de l'Arabe. Les t?moins d?filent les uns apr?s les autres : le directeur de l'asile, le concierge, Thomas Perez. Le tribunal apprend que Meursault n'a pas pleur? ? l'enterrement de sa m?re, qu'il a refus? de la voir une derni?re fois, et qu'il a fum? dans la morgue. La salle est d?concert?e, le procureur, lui, savoure sa victoire. C?leste, vient ? la barre et peut juste confier que ce qui arrive ? Meursault est un "malheur" ; il ne peut en dire plus. Harcel?e par le procureur, Marie avoue que sa "liaison irr?guli?re" avec Meursault date du lendemain de l'enterrement, et qu'ils sont all?s le soir m?me de leur rencontre voir un film de Fernandel. Puis elle craque, parce " qu'on la for?ait ? dire le contraire de ce qu'elle pensait." Le procureur en conclut "que le lendemain de la mort de sa m?re, cet homme prenait des bains, commen?ait une liaison irr?guli?re et allait rire devant un film comique." Le tribunal accorde ensuite peu d'attention aux t?moignages de Masson et de Salamano . Puis l'avocat g?n?ral r?v?le ? la cour que Raymond est un "souteneur" ; Meursault a ?crit la lettre qui est ? l'origine du drame, il a fourni un t?moignage de complaisance en faveur de Raymond : ces deux hommes sont complices, et le crime de Meursault est ?videmment un crime crapuleux. Les derniers propos du procureur sont accablants : "J'accuse cet homme d'avoir enterr? sa m?re avec un c?ur de criminel". L'avocat proteste. A la r?action de son avocat, Meursault comprend que le proc?s tourne mal. Puis l'audience est lev?e, Meursault regagne sa cellule.
Meursault se sent exclu de ce proc?s, aussi bien des plaidoiries de son avocat que celles du procureur. Il assiste au proc?s comme s'il y ?tait ?tranger. On parle de lui, mais sans jamais lui demander son avis. Quelques points cependant ?veillent son int?r?t. Ainsi le procureur qui l'accuse d'avoir pr?m?dit? son crime. :l'indiff?rence qu'il a manifest? ? la mort de sa m?re prouve son "insensibilit?" . Le procureur va m?me jusqu'? assimiler son crime ? celui du parricide qui sera jug? le lendemain : Meursault est un monstre, qui n'a "rien ? faire avec une soci?t?" dont il m?conna?t "les r?gles les plus essentielles". Emport? par sa d?monstration, le procureur r?clame la t?te de l'accus?. Le pr?sident demande ensuite ? Meursault s'il souhaite apporter un commentaire. Pour la premi?re fois, l'accus? demande la parole. Il indique qu'il n'avait pas l'intention de tuer l'arabe et que ce crime a eu lieu ? cause du soleil. Il prend conscience du ridicule de la situation : la salle ?clate de rire.
L'avocat plaide les circonstances att?nuantes. Il vante les qualit?s morales de Meursault. Mais celui-ci est ailleurs, il ne l'?coute plus ; sa vie lui revient en m?moire. Il ?prouve une grande lassitude. Puis on s'empresse autour de son avocat pour le f?liciter. Pendant les d?lib?rations ce dernier se montre confiant, il croit en un verdict favorable. Une longue attente, un brouhaha, le silence de la salle, enfin le pr?sident fait lecture de la condamnation : Meursault aura "la t?te tranch?e sur une place publique au nom du peuple fran?ais".
Meursault refuse pour la troisi?me fois de voir l'aum?nier. Il pense au "m?canisme implacable" qui le conduira ? la mort, ? ses chances de s'y soustraire. Apprendre qu'une seule fois, la roue s'est arr?t?e, que le condamn? ? mort est parvenu ? s'?chapper, lui suffirait : " mon c?ur aurait fait le reste". Il se souvient de son p?re qui avait assist? ? une ex?cution capitale. Lui s'il ?tait libre, il irait assister ? toutes. Il pense ? tous ?l?ments de la mise en sc?ne : la guillotine, l'aube ... Meursault sait que c'est ? l'aube que les bourreaux viendront le chercher. Lorsque le matin arrive, il sait qu'il a gagn? un jour de sursis suppl?mentaire. Il lui arrive m?me de songer ? l'?ventualit? d'une gr?ce. Cette pens?e le remplit d'une joie insens?e.
Meursault pense ? Marie, qui a cess? de lui ?crire, quand l'aum?nier p?n?tre dans sa cellule. La conversation s'engage entre les deux hommes. Les paroles de douceur et d?espoir de l'aum?nier mettent Meursault hors de lui. L'aum?nier insiste pour que Meursault se repente, mais le condamn? ? mort lui r?pond qu'il ne sait m?me pas ce qu'est le p?ch?. En le quittant l'aum?nier indique ? Meursault son intention de prier pour lui. Meursault se pr?cipite sur l?aum?nier, le saisit au collet et l?insulte. Apr?s son d?part, Meursault retrouve le calme et se laisse transporter par la nuit estivale : "Devant cette nuit charg?e de signes et d??toiles, je m?ouvrais pour la premi?re fois ? la tendre indiff?rence du monde. De l??prouver si pareil ? moi, si fraternel enfin, j?ai senti que j?avais ?t? heureux, et que je l??tais encore. Pour que tout soit consomm?, pour que je me sente moins seul, il me restait ? souhaiter qu?il y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon ex?cution et qu?ils m?accueillent avec des cris de haine".
Personnages:
Meursault:
Le personnage principal. Il est le passe-plat pour les ide?s de l'auteur. Quelques moments le lecteur pense que Meursault est fou, mais aux autres on pense que il est tr?s intelligent. C'est parce que il a les ide?s ?trange (le titre?? l'etranger). Il pense tr?s bizarre de sa relation avec Marie, ? si elle le d?sirait, nous pouvions nous marrier ?. ?a montre que ne rien lui inter?sse. Mais il est tr?s jolie. Il peut faire beaucoupes des amies. (Salamon, C?leste, Raymond, Masson et Marie??.).
Il est aussi tr?s honn?te. C'est parce que ?a que le lecteur peut avoir confiance en tout Meursault pense et dit. ?a, c'est positive, mais parce que il dit que il n'a pas des ?motions pour sa m?re, il est condamn?., il est condamn? par son honn?te?.. : ?Il m'a demande si j'avais eu de la peine ce jour l?. Cette question m'a beaucoup ?tonn? et il me semblait que j'aurais ?t? tr?s gen? si j'avais eu ? la poser (..) Sans doute, j'amais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les etres sains avaient plus ou moins souhait? la mort de ceux qu'ils aimaient. Ici, l'avocat m'a coup? et a paru tr?s agit?. Il m'a fait promettre de ne pas dire cela ? l'audience, ni chez le magistrat instructeur. ? Le caract?re plus importante est que Meursault est ? ?trang? ? des choses de sa vie. Il a un certaine distance.
Marie Cordona:
La meilleure amie de Meursault. Elle veut se marier avec lui. Elle sait que Meursault est ?trang? du monde, mais elle dit que c'est parce que ?a que elle l'aime. (? Ap?s un autre moment de silence, elle a murmur? que j'?tais bizarre, qu'elle m 'aimait sans doute ? cause de cela, mais que peut-?tre un jour je la d?gouterais pour les m?mes raisons. ?)
Quand Meursault est dans le prison, elle aime lui toujours. Mais Meursault ne voit pas ?a. Seulement quand il va mourir, il dit que il aime Marie. C'est trop tard.
Raymond Sint?s:
Un ami de Meursault. Il est tr?s grande et un combattant. Il est tr?s sombre, et ne parle pas beaucoup. Parce que Meursault a aid? Raymond, il est dans le prison. Raymond trouve que le mort de l'arabe est bien, et c'est parce que ?a que il reste soutenir Meursault.
L'avocat:
Il est le personnage qui doit aider Meursault pour sortir du prison. Le homme ne crois pas pourquoi Meursault a tu? cette homme, mais il soutenir lui. Il n'est pas tr?s bien, ou ne pas comme le accusateur.
L'aum?nier:
Il est le personnage qui veut convertir Meursault. C'est tr?s difficile parce que Meursault ne crois pas dans l'existence de un Dieu. L'aum?nier est aussi l'un qui aide Meursault le mieux, parce que Meursault peut crier contre lui, avant son mort. Le lecteur pense que cette am?nier est tr?s triste, mais c'est seulement parce que Meursault n 'est pas gentil a lui.
Th?mes:
Le id?e principal est un id?e existentialiste. On doit accepter tous qui arrive, quand m?me la morte, pour ?tre heureux. Tout le monde mourira un jour ou un autre, on doit vivre la vie ? l??xtremit?. Dans ce livre la pauvert? est aussi un th?me tr?s importante. La pauvert? est la rue ? bonheur. Quand une personne est pauvre, il peut ?tre heureux sans rien. La existence ?tait la chose tr?s importante, les gens pauvres vivent dans un monde immaterialiste. Le soleil est un symbol dans ce livre qu?est en rapport avec la pauvert?. La pauvert? font voit la beaut? et l?imporance de la nature. La libert? (par la pauvret?) et le beaut? de la nature (du soleil) font de Meursault un ?tranger.
Genre litt?raire:
L'?tranger est un roman philosophique. L?auteur montre son vue sur la vie, ses ide?s absurdes, et ?trang?s.Il demande des questions philosophiques
Meurtsault est un ?tranger dans la soci?t?. Quand il ?tait en prison, il a ?t? confronter avec les normes et valeurs de la vie. Il se r?alise qu?il est comment un ?tranger dans cette monde.
Point de vue:
Le point de vue dans ce livre est la premi?re personne. Le livre consiste de deux parties. Dans la premi?re partie on lit sur ses amis, sa m?re, elle meurt. On peut dire sa vie en general. Dans la deuxi?me partie, on entre dans la monde en prison et on est confront? avec les ide?s extr?es de Camus.
Temps:
L?histoire se passe en Alg?rie. Le temps n?est pas clair, mais je pense que se passe apr?s le deuxi?me guerre mondiale. Pendant cette p?riode l?Alg?rie n??tait pas ind?pendant, les fran?ais ?tait l? encore. L?histore est aussi r?cit chronologiquement.
Lieu:
L?histoire se passe en Alg?rie. Le temps n?est pas clair, mais je pense que se passe apr?s le deuxi?me guerre mondiale. Pendant cette p?riode l?Alg?rie n??tait pas ind?pendant, les fran?ais ?tait l? encore. L?histore est aussi r?cit chronologiquement.
Vocabulaire:
le narrateur - de verteller
r?cit - verslag
d?c?s - overlijden
cong? - verlof
termine - beeindigt
entrevue - gesprek
distraite - verstrooid
fix? - vastgesteld
bavard - kletserig
d?cline - wijst af
cercueil - kist
p?niblement - moeizaam
insoutenable - ondraaglijk
cimeti?re - begraafplaats
?vanouissement - flauwvallen
larmes - tranen
par hasard - bij toeval
en deuil - in rouw
seins - borsten
cuire - bakken
?pagneul - spaniel
souteneur - pooier
rixe - grote ruzie
tromperie - bedrog
vagues - golven
vengeance - wraak
t?moigner - getuigen
cloison - tussenschot
l?acier - het staal
subit - ondergaat
regret - spijt
muet - stom, stil
cellule - cel
bond?e - overvol
f?brilit? - koortsigheid
att?nuantes - verzachtende
aum?nier - aalmoezenier
bourreaux - beulen
se r?pente - boete doet
Nederlandse vertaling
Samenvatting:
1.De hoofdpersoon, een jongeman Meursault, is nogal vreemd van zijn gedrag. Hij is een beetje dubbelzinnig. Ten eerste geeft hij al in de eerste paar regels van het boek aan dat het zijn schuld niet is dat zijn moeder dood is [blz.7: ?Ce n?est pas de ma faute?.], alsof hij aan wordt gevallen of alsof het hem juist kwalijk wordt genomen. Op de dag dat zijn moeder werd begraven, gaf hij geen enkele aandacht aan het gevoel dat hij misschien kon hebben [rouw of liefde], het enige wat wel zijn aandacht kreeg was het landschap en de zonnestralen die wel of geen verschillende schaduwen maakten met verschillende hoekpunten [blz.11: C?est un fr?lement qui m?a r?veill?. en de volgende paar regels en blz.15: Le ciel ?tait d?j? plein de soleil. enz. ]. Bijvoorbeeld in het eerste hoofdstuk [blz. 8] stemt hij er mee in zijn moeder te zien. Op de volgende bladzijde zegt hij dan vervolgens dat hij dat juist niet meer wil [blz.9: ?Non?]. Of op blz.12 staat J??tais tr?s ?tonn? parce que je ne la connaissais pas. Dat vind ik een beetje rare gedragsvertonig, want wat heeft dat er nou mee te maken of je de vrouw wel of niet kent, het was tenslotte een vriendin van zijn moeder. Verderop wordt er aan Maursault gevraagd hoe oud zijn moeder was, waarop hij geen antwoord kon vinden, want hij wist het niet precies [blz.16: ?Comme ?a.?]. Nog wat verder, in het 5e hoofdstuk, wordt er weer zo?n raar trekje vertoond. Ik vind dat Maursault in deze passage een beetje dubbelzinnig is en zichzelf daarbij onwijs tegenspreekt: blz. 40 vanaf Le soir?. En de belangrijkste afwijking van zijn gedrag is natuurlijk dat hij spontaan, alleen maar omdat hij onder de invloed van de zon en de natuur en het zweet en dergelijke was, een man doodschiet [blz.54: Alors, j?ai tir? encore quatre fois sur un corps inerte o? les belles s?enfon?aient sans qu?il y par?t.].
Ik vind eigenlijk dat hij best een eenzaam persoon is. Want volgens mij wordt hij in het boek niet echt begrepen. Want hij begrijpt alles volgens zijn eigen manier [je kan het vergelijken met de keuzes die je zelf kan maken en het bepalen van je eigen doel en zo het vinden van je eigen vrijheid en de moraal , existentialisme]. Volgens mij maakt dat dus allemaal hem juist zo eenzaam, want hij zoekt wel zijn eigen doel/moraal/vrijheid en zo. Zelfs Marie, bijvoorbeeld, die begrijpt hem niet, ze lacht alleen maar een beetje toe. En ook de rechter, wanneer hij aan Meursault vroeg waar zijn advocaat was, dat deze zei dat hij die niet nodig heeft, want zijn zaak was al duidelijk genoeg [J?ai r?pondu que je trouvais mon affaire tr?s simple]. Ik vind dat juist dit en de schaduw van de zon, die er wel of niet is, hem zo vreemd maken, waardoor hij een eenzaam gevoel krijgt, want hij is verliefd op de zon en zo?n liefde is natuurlijk onbeantwoord, want hij heeft gewoon een eigen opvatting op het leven. En dat maakt hem een beetje eenzaam, want niemand begrijpt dat natuurlijk [=absurditeit].
2. Het proces verloopt als volgt: Meursault wordt opgepakt. Eerst weigert hij een advocaat te nemen [blz.57: J?ai r?rondu que je trouvais mon affaire tr?s simple]. Maar dat was tegen de wet, dus krijgt hij een advocaat toegewezen. Niemand begrijpt er iets van, vooral zijn advocaat begrijpt de gang van zaken niet echt [blz. 59: ?Il y a des choses, a-t-il ajout?, qui m??chappent dans votre geste.?]. Een tijdje later komt uiteindelijk het proces. Er worden [bijna] alle personen, die in het boek voorkomen, opgeroepen als getuigen. Tijdens de verschillende aanklachten van de procureur tegen Meursault, riep zijn advocaat: ?Enfin, est-il accus? d?avoir enterr? sa m?re ou d?avoir tu? un homme?? [blz.81]. Het blijkt namelijk dat de procureur Meursault ook voor het begraven van zijn moeder beschuldigt [?Oui, s?est-il ?cri? avec force, j?accuse cet homme d?avoir enterr? une m?re avec un coeur de criminal.?].
Voor deze beschuldigingen gebruikt hij het feit dat:
Meursault heeft de man per ongeluk vermoord [blz.74: J?ai dit que c??tait le hasard.];
Moeder over Meursault klaagde [blz.76: si maman se plaignait de moi] en het hem verweet dat hij haar in het gesticht had gedaan [blz.74: si elle me reprochait de l?avoir mise ? l?asile];
Dat Meursault kalm op de begrafenis was [blz.76: mon calme le jour de l?enterrement.];
Dat hij zijn moeder niet had willen zien en niet had gehuild op de dag van de begrafenis en snel weg was gegaan na de begrafenis [blz. 76: je n?avais pas voulu voir maman, je n?avais pas pleur? une seule fois et j??tais parti aussit?t apr?s l?enterrement sans me recueillir sur sa tombe.];
Dat Meursault niet wist hou oud zijn moeder was, toen het hem op de begrafenis werd gevraagd [blz.76: je ne savais pas l??ge de maman.];
Dat Meursault had gerookt, geslapen en koffie gedronken op de dag van de begrafenis [blz.76: j?avais fum?, j?avais dormi en j?avais pris de caf? au lait.];
Dat Meursault geen gevoelens van rouw heeft getoond op de dag van de begrafenis [blz.84: ?A-t-il seulement exprim? des regrets? Jamais.?].
Uiteindelijk zit hij in dat hij een misdadiger is [blz.76: pour la premi?re fois, j?ai compris que j??tais coupable.]. Hij begrijpt dat zijn leven in de cel ophoudt [blz.63: j?ai senti que j??tais chez moi dans ma chellule et que ma vie s?y arr?te.]. Hij ziet in de vrijheid die hem aangeboden wordt in de cel en de behoefte aan de herinneringen, die ieder mens heeft, om daarmee te kunnen leven in de gevangenis, ook al zijn die herinneringen maar ??n dag oud [blz.68: J?ai compris alors qu?un homme qui n?aurait v?cu qu?un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison.].
De aalmoezenier komt eerst naar de gevangenis om met Meursault te praten. Het blijkt dat Meursault helemaal niet gelovig is en in het begin had hij het nog niet helemaal door dat hijzelf ook een misdadiger is [blz.62: J?allais r?pondre que c?etait justiment parce qu?il s?agissait de criminels. Mais j?ai pens? que moi aussi j??tais comme eux.]. De aalmoezenier gaat dan weg, want Meursault wil niet geholpen worden. Later komt hij weer terug, dat is wanneer Meursault heeft besloten om gratie te vragen, maar ook dan is de poging mislukt tot het helpen. Want Meursault scheldt de aalmoezenier helemaal uit en gaat helemaal tegen hem tekeer, omdat hij het zat was dat-ie steeds over dat gelovige gedoe sprak en hem steeds probeerde te bekeren, en zo, want hij probeerde hem duidelijk te maken dat je alleen in het hiernamaalse na je dood komt en dat je naar dat leven ook moet verlangen. Ik denk dat Meursault weigert om te worden geholpen, omdat hij al dat religieuze gedoe zat is en omdat hij er gewoon geen tijd voor heeft voor het belang dat hem zo nodig in moet worden geboezemd en omdat hij al voor zich heeft vastgesteld dat het maar zo moet zijn. Hij heeft zijn doel gevonden [namelijk zich er bij neerleggen dat hij terechtgesteld zou worden].
Het is mij opgevallen dat Meursaults gedrag in allebei de delen anders is. In het eerste deel geeft hij geen aandacht aan het gevoel [rouw, liefde]. In de tweede helft, en vooral aan het eind, verandert dit. Zijn gevoel komt naar boven. Hij blijft wel nog steeds ongeveer hetzelfde over Marie denken, namelijk dat ze niets met elkaar eigenlijk hebben. Het gevoel was er zo en zo niet, en nu zijn het, behalve het lichaam, ook nog eens de herinneringen die hun gescheiden houden en aan niets elkaar doen herinneren [blz.96: rien ne nous liait et ne nous rappelait l?un ? l?autre.].
Meursault zei dat zijn aard zo in elkaar zit dat hij gewoon geen gevoel toont. In de laatste regels van het boek blijkt dat helemaal niet zo te zijn, dan begint hij namelijk te voelen wat hij al lang had moeten voelen voor zijn moeder.
Volgens mij ervaart hij het leven als ??n grote verlangen naar de natuur, namelijk de zon en haar schaduw. Hij zegt ook dat iedereen verlangt naar de dood van wie zij houden en dat houden dan ook in werkelijkheid niets betekent [blz.58: Sans doute, j?aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les ?tre avaient plus ou moins souhait? la mort de ceux qu?ils aimaient.]. Zijn levensvisie is best te vergelijken met het existentialisme. Het maken van keuzes en het bepalen van je doel komen hier duidelijk in voor. De balans, dat is heel duidelijk te onderscheiden tussen de twee helften. In de eerste helft heeft Meursault een bepaalde doel [heeft dus alles in de hand], dan, wanneer hij de man aan het vermoorden is, raakt opeens die doel uit de balans, omdat hij zijn gevoel los liet gaan, door naar de zon te verlangen [het was dus niet meer rationeel], en toen was het een soort gedwongen keuze, die hij heeft genomen. En dan is het dus een andere doel, die hij heeft gezocht, door de balans te verstoren door zijn eigen toedoen. Ook het anti-religieuze en het niet bestaan van het hiernamaalse en de eenzaamheid en het bepalen van de moraal zijn duidelijk te vergelijken met het existentialisme. Daarnaast laat het boek ook [duidelijk] zien dat Meursault zich, waarschijnlijk onbewust, tegen de maatschappij probeert te verzetten, wat een blik van absurditeit op het leven geeft. Hij is immers eerlijk en heeft een eigen moraal en vrijheid en doel gecre?erd, wat onbegrijpelijk is voor de maatschappij. En hij probeert en wilt niet zich aan de maatschappij aanpassen. Dat geeft de absurditeit in het boek weer. Dus ik vind dat Meursault uit zo?n opvatting het leven bekijkt, net zoals de existentialisten, en het leven ook zo ervaart [eenzaam en onbegrijpelijk voor de anderen], maar onbewust dus absurd.
Hoofdpersonen:
Meursault:
Hij is de hoofdpersoon van het verhaal. Hij is een kantoorbediende in een scheepvaartbedrijf. Het is de persoon waar het verhaal om draait en vanuit zijn ogen is het verhaal geschreven. Het is een vriendelijke jongen die goed kan luisteren en gemakkelijk vrienden maakt. Hij is eerlijk en dat werkt niet altijd in zijn voordeel. Hij is echter vervreemd van alles om hem heen, hij beleeft alles op een zekere afstand. Bijv. De moord die hij pleegt. Die komt tot stand door een samenloop van omstandigheden en door de hitte van de zon. Een goed voorbeeld van dat Meursault ?afwezig? was en de moord niet ziet als een opzettelijke daad waarbij hij psychisch betrokken was.
Marie Cordona:
Zij is de vriendin van Meursault. Hij vraagt haar de dag na de begrafenis van zijn moeder al mee uit. Ze blijft van hem houden als hij in de gevangenis zit en wil met hem trouwen.
Raymond:
Een vriend van Meursault, tevens ook zijn buurman. Een ruige kerel die niet afgeschrikt wordt door een vechtpartij. Hij beschouwt de daad van Meursault als een goede omdat hijzelf ruzie had met het slachtoffer en blijft Meursault tijdens zijn proces bijstaan.
Advocaat van Meursault:
Deze man heeft groot onbegrip voor de daad van Meursault, maar probeert hem alsnog te verdedigen. Helaas is hij niet zo getalenteerd als de openbare aanklager.
Openbare aanklager:
Een man die Meursault haat om zijn daad. Hij zet dan ook alles op alles om Meursault te veroordelen en de rechter en de jury te overtuigen van Meursault?s schuld.
Mr. Thomas Perez:
Een oude man die in het asiel waar Meursault?s moeder in zat goed bevriend was geraakt met haar.
Thema?s:
Het thema van het verhaal is dat alles wat een mens doet, terugkeert naar die persoon. Ergens heeft het verhaal iets consequentialistisch; de gevolgen van je handelingen accepteren.
Het hele verhaal door lijkt het alsof Meursault verdoofd is. Dit is het absurdistische in het verhaal. Meursault doet dingen die nuchter, rationeel denkend mens niet zomaar zou doen. Het lijkt alsof niets hem raakt. De dood van zijn moeder niet en ook de moord die hij pleegt waar hij zijn hand niet voor om draait. Ook als hij ondervraagd wordt waarom hij de moord heeft gepleegd, blijft hij volkomen rustig, niet in het minst bewogen door emoties.
Genre:
Filosofische Roman
De titel slaat op Meursault. Hij is de vreemdeling die nooit menselijke gevoelens heeft gehad. Hij is ongevoelig en onverschillig en hij is altijd de vreemdeling gebleven op het gebied van emoties. Hij heeft nog nooit van iemand gehouden. Hij is vervreemd van de mensheid.
Het verhaal is absurdistisch. Camus was een filosofisch schrijver. Het absurdisme kwam veel voor in literatuur en toneelstukken in de jaren veertig en vijftig.
Er zijn een aantal algemene dingen te zeggen over het absurdisme: een absurdistisch verhaal heeft geen logisch plot of personages in traditionele zin. De personages heebben geen motivatie voor hun handelen. Een manier om de zinloosheid van het bestaan te benadrukken. De afwezigheid van het plot benadrukt de herhalingen van het bestaan. Absurdistische werken stellen de toestand van de mensheid niet ter discussie maar laten die gewoon op zijn ergst zien.
Vertelperspectief:
De verteller is Meursault. Als een boek in de ik-vorm is geschreven is wat er verteld wordt nooit helemaal betrouwbaar omdat het verhaal maar van een kant wordt bekeken. In dit geval door de onschuldige, beetje na?eve maar wel eerlijke ogen van Meursault.
Het verhaal is in de ik-vorm geschreven. 'Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-etre hier, je nais sais pas.' (eerste paar regels van het boek)
Tijd:
Waarschijnlijk rond 1940. Het boek is rond die tijd geschreven dus het verhaal zal zich ook wel in die tijd hebben afgespeeld.
Plaats:
Het verhaal speelt zich in Algiers af. Het is goed te merken door de strenge normen en waarden die gehanteerd worden en omdat de zon zo?n belangrijke rol speelt in het verhaal.
Camus was naast Jean-Paul Sartre en Simone de Beauvoir een van de leidende figuren van het existentialisme. Zijn denken verschilt echter van dat van Sartre waar het de aard van het bestaan betreft: bij Camus staat veel meer het lichamelijke centraal, waar Sartre zich op het intellectuele bestaan toelegde.
Boek informatie
- L'etranger
- Albert Camus
- Frans
Handige opties
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